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Les 7 terrains CHANBIO

Déterminer le terrain CHANBIO pré-dominant

Les recherches en biologie cellulaire et en nutrithérapie ont permis d’établir que nos cellules sont perturbées dans leurs fonctionnement si elles sont polluées (par des déchets métaboliques, toxines) et/ou carencées en nutriments essentiels (oligoéléments, vitamines, acides gras polyinsaturés, antioxydants, acides aminés). En conséquence, les déséquilibres dont elles souffrent peuvent être liés à notre environnement, notre mode de vie, à nos erreurs alimentaires et à une mauvaise assimilation des nutriments. L’importance de ces perturbations, au niveau cellulaire, conditionne en grande partie notre état de santé général et les troubles dont nous souffrons. Ainsi notre terrain biologique, se déséquilibre et exprime des manifestations extérieures: fatigue, nervosité, dépression, inflammations, troubles ostéo-articulaires, troubles digestifs… En analysant notre mode de vie, notre environnement et d'éventuels troubles fonctionnels, Claude Lagarde a pu distinguer 7 terrains biologiques.

Le terrain C “Carencé en Acides Gras Poly Insaturés”, le terrain “H” Hypoglycémique”, le terrain A “ Acide déminéralisé”, le terrain N “Neurodystonique”, le terrain B “Baso-colitique”, le terrain I “Intoxiqué”, le terrain O “Oxydo-dénaturé”.

Terrains CHANBIO: schéma

Lors de la première consultation de naturopathie, nous déterminerons, conjointement avec le bilan d'iridologie de terrain, quel terrain CHANBIO prédomine sur l'origine des troubles de santé grâce au questionnaire IOMET du laboratoire Nutergia.  L'ensemble des informations recueillies affineront avec pertinence les conseils personnalisés en naturopathie qui encouragerons les processus d'autoguérisons.

Le terrain carencé en Acides Gras Poly Insaturés (AGPI) :

Ce terrain résulte d'une sub-carence globale en micronutriments et en particulier d'une carence chronique en acides gras essentiels qui jouent un rôle prépondérant dans la structuration des membranes cellulaires, sert de substrat énergétique, assure la fluidité et l’intégrité des membranes des cellules nerveuses. Les acides gras essentiels sont par ailleurs les précurseurs des molécules modulant les processus inflammatoire. Ce terrain se traduit le plus souvent par une fragilité immunitaire, des perturbations de la sphère génitale chez la femme, fragilité des cheveux, troubles cutanés... 

Le terrain hypoglycémique :

 

Le glucose est le carburant permettant à toutes nos cellules de bien fonctionner. L'organisme doit donc en tenir à la disposition des cellules, c'est pourquoi il le stocke sous forme de glycogène dans le foie et dans les muscles. Si le sucre est une substance indispensable à notre organisme et à son métabolisme, il peut aussi se révéler être un agent très néfaste. La consommation excessive de sucre blanc raffiné, (sucreries, pâtisseries, sodas, jus de fruits) est rapidement absorbé dans le sang, induit un pic brutal d'hyperglycémie. Le pancréas sécrète de l'insuline en abondance pour favoriser le stockage tissulaire du glucose. Une hypoglycémie réactionnelle apparaît dans les heures qui suivent et relance le besoin de consommation du sucre : le fameux "coup de pompe" qui intervient le plus souvent en fin de matinée ou d'après-midi. C'est à ce moment que le cercle vicieux commence lorsqu'on ingère à nouveau du sucre rapide pour faire face au malaise de l'hypoglycémie.

 

Le terrain Acide-déminéralisé :

 

Ce Terrain se rapporte à la difficulté de l’organisme à neutraliser l’excès d’acide apportés par l’alimentation et/ou généré par le métabolisme cellulaire. Il existe deux types d’acides dans l’organisme, les acides volatils (qui proviennent de la dégradation des amidons et  éliminés par voie pulmonaire) et les acides non volatils (provenant de la dégradation des protéines animales et éliminés par les voies urinaires). Pour contrer l'augmentation de l'acidité du sang et la précipitation des acides en cristaux, des systèmes de régulation se mettent en place. Le corps va puiser dans ses réserves minérales pour neutraliser toute élévation du taux d'acidité du sang. Ce “pillage tissulaire” conduit à un épuisement en minéraux, vitamines et en oligo-éléments qui mène l’organisme vers un terrain acidifié. la déminéralisation peut affecter les dents, les os, les tendons, les ligaments, les articulations, les muscles, la chevelure, les ongles…

Le terrain neurodystonique :

Ce terrain se traduit par une sensibilité aux agressions extérieures pouvant aboutir à un stress chronique,  un épuisement nerveux, une tension et une irritabilité fréquente, entraînant des troubles de sommeil et des difficultés relationnelles avec son entourage familial et professionnel. Il pourra évoluer vers un épuisement de l'organisme, d'une fatigue chronique et d'un état dépressif. L’apport alimentaire en acides aminés précurseurs des neurotransmetteurs, d'oligoéléments, de vitamines et AGPI atténuent les effets liés aux excès ou aux carences de neuromédiateurs et rétablissent l’équilibre ou retardent la phase d’épuisement.


 

Le terrain baso-colititique :

Ce Terrain est dû à un déséquilibre de l’écosystème intestinal qui comprend l’intestin grêle et le côlon. Il touche particulièrement la muqueuse intestinale, la flore intestinal et le système immunitaire associé au tube digestif. La muqueuse intestinale est une immense zone d’échange avec le milieu extérieur en charge de l’assimilation des micronutriments. C’est également un lieu de production de vitamines, d’hormones, de neurotransmetteurs, c’est un lieu de réabsorption d’éléments excrétés par la digestion (cholestérol, eau….), c’est une barrière qui limite le passage d’éléments néfastes pour l’organisme (toxines, bactéries), et éduque le système immunitaire.

Le microbiote intestinal se caractérise par un équilibre fragile de 3 types de flore: les bactéries symbiotiques  (bénéfiques pour la santé), les bactéries commensales (sans effet) et des bactéries opportunistes (pathogènes potentiels). Or au niveau du côlon, il peut y avoir un excès de flore de fermentation et/ou de flore de putréfaction, qui remontant vers l’intestin grêle, induisent un changement quantitatif des bactéries perturbant ainsi les mécanismes de digestion et d’absorption, et favorisent la sur-sollicitation du système immunitaire. C’est le SIBO (Small Intestinal Bacterial Overgrowth). Une perturbation de cette écosystème est favorable à une hypersensibilité des muqueuses intestinales du fait du franchissement possible de virus, bactéries, allergènes et toxiques dans la circulation sanguine.

 

Les causes du Terrain B sont liés à de mauvaises habitudes alimentaires (mastication insuffisante, manque de fibres, repas trop riche en viandes, excès de sucre, manque d’hydratation), à des facteurs environnementaux (antibiotiques/anti-inflammatoires, stress chronique, activité physique insuffisante ou intense),  à des facteurs liés à la naissance (naissance par césarienne, absence d’allaitement maternel, traitements aux antibiotiques répétés).

 

Les différents types de dysbioses peuvent avoir un rôle clé dans l’apparition des troubles digestifs (ballonnements, alternance de constipation/diarrhée), de certaines pathologies intestinales (TFI, MICI, Crohn, hypersensibilité alimentaires,....), des perturbations du système immunitaires (infections chroniques, sinusites, allergies, maladie auto-immunes) et troubles métaboliques (obésité, diabète).

Le terrain intoxiqué :

 

Ce terrain correspond à une accumulation de toxines dans l’organisme liées à une surexposition et/ou à une défaillance des mécanismes favorisant leur élimination. On classe les toxines en 2 catégories: les substances mucosiques  ou “colles” (résidus de cellules mortes, d’une mauvaise dégradation des amidons, des sucres, des graisses saturés et des produits chimiques) et les substances cristalloïdales ou “cristaux” issus d’un excès de produits azotés (viandes, poissons, fromages, sucre, soja, café, thé, chocolat). Si les déchets issus de notre alimentation ne sont pas évacués régulièrement par nos filtres biologiques (foie, poumon, reins, peau), la lymphe s’encrasse et elle ne peut plus nourrir correctement les cellules. C’est l’intoxination cellulaire et le ralentissement du métabolisme.

 

La détoxication est définie comme le “métabolisme de désactivation et d’excrétion de molécules actives de l’organismes et des xénobiotiques. Celle-ci est principalement effectuée par le foie qui les ré-adresse vers les émonctoires de sortie (vésicule biliaire/intestin, rein, peau, poumon). Or c’est un organe bien trop souvent sur sollicité ! Son activité étant diminué par les carences micro nutritionnelles, le stress chronique, l’intoxication aux métaux lourds et aux médicaments, la pollution électromagnétique, certains facteurs héréditaire,.... L'organisme étant surchargé de travail, il  ne peut plus évacuer ces toxiques qu'il stocke dans les tissus adipeux, le cerveau, le foie, le côlon, les poumons, les reins et la peau. Les troubles associées à un dépassements des processus de “décrassage” sont l’artériosclérose, l’hyperglycémie, des céphalées, des douleurs, l’hypercholestérolémie, l’acide urique, l’obésité, le stress oxydatif….

Le terrain oxydo-dénaturé :

Le terrain oxydé-dénaturé correspond à un vieillissement accéléré de l’organisme suite à une surproduction de radicaux libres. Ces radicaux libres sont nécessaires à la transformation des cellules (métabolisme et respiration cellulaire, inflammation, b-oxydation des graisses... ). Mais c’est l’intensité et la répétition de radicaux libres non contrôlés qui induit un stress oxydatif et qui produisent des dégâts biologiques. Notre système de défense  étant surchargé il a du mal à éliminer ces excès qui viennent de plusieurs origines (radiations ionisantes, U.V., radiations des appareils électroniques, produits chimiques et pharmaceutiques, pollution atmosphérique (tabac, poussière, produits de combustion...), malnutrition, inflammations, activité physique intense, pathologies chroniques, dysfonction des cellules enzymatiques…). Un terrain oxydé s'observe d'abord par une peau prématurément vieillissante, sa perte de souplesse et de tâches cutanées. Viennent ensuite des troubles dégénératifs cellulaires, la perméabilité membranaire s'affaiblit, les réactions enzymatiques sont désorganisés, des problèmes cardio-vasculaires occasionnant des maladies artérielles, des problèmes de la vue comme la cataracte, des inflammations chroniques, des troubles neurovégétatifs, des pathologies auto-immunes...

Source: Laboratoire IOMET - NUTERGIA

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